Dans cette bourgade proche de la frontière Nord d'Israël, les contes ont été recueillis par la section folklore de l'Université de Haïfa, en collaboration avec le Conseil régional, grâce au financement du "Centre d'intégration de l'héritage culturel de la Judaïcité d'Orient", au Ministère de l'Education et de la Culture. La responsable du projet et une des principales chercheuses dans cette mission était le Dr. haya Bar-Itzhak.
De 1979 a 1981, la bourgade de Chlomi est devenue un "atelier de recherche" de l'Université de Haïfa.
Une centaine de contes ont été recueillis au cours de ce projet auquel ont participé des chercheurs spécialisés dans plusieurs domaines: Folklore, Poésie liturgique, Culture matérielle, Linguistique.
Les contes recueillis au cours de ce projet ont été enregistrés dans leur langue d'origine.
La Recherche s'est focalisée sur deux aspects: textuel et contextuel.
La Recherche textuelle a étudié les qualités esthétiques des contes, la répartition des genres, les différentes versions des contes et leurs homologues, ainsi que leur intégration en Israël.
La recherche contextuelle a examiné surtout l'art du conteur, les circonstances de son récit et les processus de communication occasionnés par celui-ci.
La recherche a profité aux deux partenaires: L'Université de Haïfa a apporté une contribution à la vie culturelle de la bourgade de Chlomi. Des cercles de contes populaires et de poésie liturgique se sont créés sur place, et on a envisagé l'intégration de divers aspects du folklore: culture matérielle, ethno musicologie, conte populaire et anthropologie.
La narrateuse Yamna Dayan, Shlomi 1980